Mardi 11 août
Dernière journée à Rome.
Un violent orage a éclaté la nuit dernière, vers 2 heures du matin. Du coup, la température ce matin est redescendu à des valeurs supportables (29°C).
Nous devons nous lever tôt car la visite des musées du Vatican est réservée pour 9:00. Le bus 49 nous arrête devant l'entrée. Et là, consternation : déjà des milliers de visiteurs sont agglutinés devant l'entrée. Franchement, ça fait peur. Les chinois sont de très loin les plus nombreux. Il se repèrent avec des bâtons munis d'un petit fanion.
Avec nos entrées pré-réservées, nous évitons une queue extérieure de certainement plus d'une heure.
L'intérieur est comparable au hall de la Gare de Lyon un jour de grands départs. Cela ne donne vraiment pas envie.
La visite des 11 musées a, en tout, duré trois heures. Trois heures à piétiner au milieu d'une foule grouillante, avançant tels des automates avec leurs audioguides et leurs iPhones.
Une idée de l'enfer, dans cet antichambre du Paradis que devrait être le Vatican ?
Du coup, pour cette dernière journée, nous avons fait les salles au pas de charge, la fuite des groupes étant un prétexte pour changer de secteur.
Les musées du Vatican, c'est aussi un gigantesque dédale de couloirs, escaliers, galeries et salles diverses.
Nous avons un peu buggé sur le parcours, obligés de refaire certaines queues pour atteindre des parties manquées.
Mais ces musées présentent quand même, et avant tout, une collection étourdissante de pièces d'une rare beauté, que ce soit les chefs-d'œuvre des Chambres de Raphaël, la galerie des bustes antiques, la Pinacoteca et sa série de tableaux (comparable en tous points à la Galerie des Offices ou la Villa Borghese), les salles égyptiennes et leurs inquiétantes momies, les galeries de tapisseries géantes, celles des trésors du Vatican (multiples objets religieux en or, argent et autres matériaux précieux), sans oublier le saint des saints : la Chapelle Sixtine et sa voûte monumentale, peinte par Michel-Ange (entre autres).
J'achète un bouquin car je ressors un peu frustré par cette visite trop courte pour réellement apprécier les trésors de ces lieux et par les conditions dignes d'un stage de survie en forêt amazonienne. "L'enfer, c'est les autres" paraît-il ..
En sortant vers midi, nous longeons une file d'attente d'au moins 400 mètres ...
Sandwich rapide en proximité de la citadelle, pour rejoindre ensuite la Place Saint Pierre, dans l'intention de visiter la basilique du même nom.
Arrivés sur place, nous ne pouvons que constater l'immense procession qui s'égrène tout autour du parvis (certainement 5 ou 600 mètres de long). Là, l'entrée est gratuite et nous n'avons donc plus l'avantage d'une pré-réservation.
Afin de prendre notre mal en patience, nous écrivons, dans la queue et en plein soleil, nos quelques cartes postales achetées la veille et le matin.
Quelques resquilleurs me mettent les nerfs en boule ...
Enfin, après une attente d'une heure et quart, nous pénétrons dans cette gigantesque nef dorée qu'est la basilique Saint Pierre.
Là encore, les mots manquent pour décrire ces lieux majestueux.
Les milliers de gens présents créent un brouhaha indécent, mais que faire ?
D'ailleurs, qu'est ce qui peut bien les pousser tous à venir visiter ce haut lieu de la Foi chrétienne ? C'est un mystère pour moi car une grande majorité ne respecte pas les règles basiques de silence et de bonne tenue qui siéent à tout établissement religieux, quel qu'il soit et quelle que soit la religion considérée.
A droite en entrant, se trouve la célèbre "Pietà", sculpture et chef-d'œuvre que Michel-Ange réalisa à 24 ans et qui représente la Vierge Marie tenant sur ses genoux le corps de Jésus descendu de croix.
Nous passons en revue les tombes des papes, dont celle de Jean-Paul II, désormais saint.
La visite se termine... par un passage à la Poste du Vatican, où nous finissons de timbrer nos cartes postales.
La fin de la journée est consacrée à l'achat de quelques souvenirs et après avoir essuyé un nouvel orage, la soirée se termine de façon traditionnelle dans une Trattoria, autour d'une belle assiette de pâtes !
Nous sommes complètement crevés mais repartons de Rome avec des images merveilleuses plein la tête.
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