vendredi 7 août 2015

Florence

Vendredi 7 août
La matinée a été consacrée pour partie à la visite de l'église Santa Croche. Une pure merveille, et comme c'était tôt le matin, les gens étaient encore peu nombreux et savaient à peu près se tenir à l'intérieur (mini shorts et épaules découvertes interdites).
Une des particularités de cette église est la succession de tombes d'hommes célèbres, sur les côtés de la nef : Dante, Machiavel, Fermi, Marconi (l'inventeur de la radio), Rossini, et bien sûr aussi Michel-Ange et Galilée.
Nous avons ensuite rejoint la cathédrale Duomo. Cette étonnante bâtisse, toute blanche, est constituée d'une myriade de cases marbrées, un peu comme un gigantesque carrelage de mosaïque. Nous n'avons pu admirer que l'extérieur, car déjà des milliers de touristes s'agglutinaient à l'entrée pour acheter des tickets (la queue, vers 11h, faisait déjà plus de 150 m de long .. nous n'avons pas eu le courage d'attendre).
Avec en tête la quête du repas de midi, nous nous dirigeons vers les halles (Mercatto Centrale). Ici, un peu de fraîcheur relative, mais surtout des tas de produits sympas. Nous ressortons avec pain, fromage, jambon de Parme, tomates, brugnons et pastèque, et allons déguster ce festin dans un petit parc jouxtant le citadelle, au nord de la ville. La chaleur est étouffante, Blandine se bagarre avec des dizaines de pigeons, attirés par les miettes.
L'après-midi nous voit déambuler dans les rues commerçantes, à la recherche d'une carte postale pour Claire .. que nous trouvons du côté du Ponte Vecchio. Je rachète aussi une grande bouteille d'eau au passage ...
Outres les incontournables marchands de babioles à touristes, les commerces tournent beaucoup autour du travail du cuir : blousons, chaussures, ceintures, portefeuilles et sacs à main. Egalement quelques antiquaires, et des marchands de Pinocchios en bois.
Nous devons maintenant attendre 16:30, heure de notre réservation pour la Galerie des Offices (Galleria degli Uffizi). Nous faisons une rencontre plus qu'improbable : nos amis Dijonnais, en visite à Florence après Venise ! Nous savions qu'ils étaient en Italie ce mois-ci, mais la probabilité de les croiser ici, sur la Piazza della Signoria, au milieu de ces dizaines (centaines ?) de milliers de touristes, devait comporter pas mal de zéros derrière la virgule !!
Enfin nous voici sur l'escalier menant au deuxième étage des Offices, jadis construit pour abriter les magistratures locales. Je peste car il a fallu laisser nos canifs en consigne, laisser une carte d'identité pour obtenir un audio guide, et mettre le sac à dos sur le devant : super pratique pour, en même temps, écouter l'audio guide et prendre des photos au reflex..
Les œuvres sont effectivement très belles, une grande majorité provenant de chapelles, monastères ou autres établissements religieux. Elles sont souvent commanditées par de riches mécènes, qui se font parfois représentés sur la toile.
Les salles se succèdent : grosse pression autour des De Vinci.
La salle Michel-Ange remporte également un franc succès. Mais ce n'est rien en comparaison de l'attraction qu'exercent les célébrissimes Printemps et Venus de Bottichelli. Il faut plus d'un quart d'heure pour avoir une chance de prendre une photo sans une tête de chinois qui dépasse ..(Nous soupçonnons certains étrangers de ne venir que pour ces deux tableaux, pour filer ensuite voir la Joconde au Louvre ..)
La visite se termine par des peintres plus "récents" (Caravage, peintres flamands). Au final, plus de deux heures à essayer de se faufiler entre les milliers de personnes présentes. L'impression finale est mitigée : les œuvres sont certes très belles, mais relativement mal mises en valeur par les textes associés (italien et anglais uniquement, écrits tout petit - porteurs de lunettes .. sans lunettes, s'abstenir -). Je crois aussi qu'en cette fin d'après-midi par 39°C, nous sommes rincés et avons du mal à tenir debout. Et il y a définitivement beaucoup trop de monde.
Le Palais Vecchio, que nous aurions pu visiter jusqu'à 23h, est définitivement abandonné. Un signe : le plan, que nous avait remis l'hôtel et qui nous a servi tout au long de nos pérégrinations dans ville, rend l'âme et part en lambeaux. Nous refaisons le chemin inverse vers l'hôtel tels des robots (non sans un demi-tour imposé par une certaines "boîte noire" pour la carte de Claire..). Dans ces conditions, la douche est un bienfait terrestre absolu ! Dîner autour de tagliatelle primavera et autre risoto gorgonzola (pour la signorina) ou farfale au speck et courgettes, avec la désormais traditionnelle et incontournable "Birra della spina", d'une fraîcheur ..divine !




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