jeudi 13 août 2015

Les fumerolles de Solfatara

Jeudi 13 août
Séance récupération de la voiture dès 9h du matin.
Auparavant, nous avons renoué, non sans un bonheur certain, avec les vrais petits déjeuners, à savoir : charcuterie, fromage, œufs, jus de fruit, tartines, yaourt, fruits frais, café pour certains, gâteaux divers, viennoiseries, thé ou chocolat pour d'autres.
La Via Bellini est remontée presto et en moins de 10 mn, j'ai récupéré ma voiture sans problème. Comme quoi la confiance ..
Ce matin, direction Pozzuoli, afin d'aller découvrir une zone volcanique en activité : Solfatara.
Nous arrivons en pleine chaleur.
Mais quel havre de paix, comparé au tohu-bohu de Naples !! Ici, que des allées de verdure, bordées de jeunes chênes ou de petits oliviers. Pas un chat aux alentours, notre quiétude est juste troublée par instants par le bruit furtif que font les lézards en s'enfuyant dans les herbes sèches.
Arrivés au bout du premier sentier, nous sommes immédiatement saisis par une puissante  odeur de souffre. Blandine est très vite "incommodée", et continuera la suite de la visite avec un mouchoir sur le nez en répétant : "Aaaahh, ça p... "
Bon, c'est vrai qu'il y a plus agréable comme odeur.
Le site, circulaire et tout blanc, est comme une sorte de carrière à ciel ouvert, d'environ 2 à 300 m de diamètre. De l'autre côté, et tout le long du flanc nord du cratère, on observe déjà de petites fumerolles. 
Quand on regarde le sol de plus près, on remarque les cristaux de souffre jaune.
Arrivés devant les fumerolles principales, des écriteaux nous mettent en garde de ne rien toucher, de ne pas monter à flanc de coteau, et surtout de ne pas rester trop longtemps, sous peine de voir fondre nos sandales.
De fait, les fumées qui s'échappent sont à plus de 150°C, on imagine qu'il ne fait pas vraiment frais là-dessous : ça bloblotte, les pierres sont colorées d'un orange-marron assez inquiétant. Et toujours cette odeur très forte, forcément impossible à retranscrire ou imprimer sur une photo.
Plus loin, d'autres fumerolles s'échappent en faisant un grand bruit de bouilloire géante. De petits trous dans le sol s'échappent des jets d'air brûlants, qui viennent instantanément me rappeler à l'ordre.
Nous ressortons enchantés de la visite, à la fois parce que nous sommes loin des foules, mais également pour l'aspect scientifique et naturel de l'endroit.
En sortant, nous passons à travers un improbable camping, rempli de français. Une mini-supérette nous permet d'acheter les victuailles pour ce midi et au passage, nous ramenons un petit souvenir minéral pour Claire.
Pique-niquage dans un petit parc proche du port de Pozzuoli : on voit la mer !!
Nous décidons ensuite d'effectuer les quelques 45 km qui nous séparent de Pompei en empruntant une route côtière, celle-ci promettant de jolies photos.
De jolies photos, on en a faites quelques-unes.
Mais on a surtout fait un rallye marteau-piqueur (pour les connaisseurs) sur les pavés et les trous des rues de Naples, qui nous a paru interminable. C'est comme si la voiture allait se déglinguer d'un seul coup. Si on avait encore un peu de pulpe qui tenait encore dans la boîte crânienne, au bout d'une heure tout était décroché ! 
Franchement, c'est un 4x4 qu'il aurait fallu sur ces rues immondes. Comment les habitants peuvent-ils supporter cela à longueur de temps ?
Pompei est rejointe en milieu d'après-midi.
Le sinistre Vésuve, au demeurant bien tranquille, domine le golfe.
L'ambiance, à nouveau, est passée en mode "touristes". Finies les rues interminables bordées d'immeubles au linge pendu, nous tombons dès notre arrivée sur un car de Chinois, et la voie centrale égrène ses marchands de babioles, la plupart certainement originaire de la même partie du monde.
L'hôtel est pas mal : installation, douches.. Passons.
Fin d'après-midi repos et dîner autour de Fettuccine alla Primavera et Spaghetti alla Carbonara, trop poivrées au goût de la domnicella (demoiselle, en latin ?)
Jour de transition donc, que ce jeudi 13 août, avant la visite du Forum sur la journée de demain, où nous allons certainement parcourir plusieurs kilomètres.


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire