Nous ne sommes désormais plus que trois pour la suite de notre périple.
Levés aux aurores ce matin, nous avons été conduire Sylvain pour son vol au départ de l'aéroport Da Vinci, direction Bruxelles puis Lille.
De retour à l'hôtel, il a fallu peaufiner notre parcours pour la journée, pas forcément évident car nos cartes sont soit trop peu détaillées, soit incomplètes.
Le but est de rejoindre la célèbre Villa Borghèse, demeure du cardinal Scipione Caffarelli-Borghese, homme d'église du XVIIe siècle et grand amateur d'art.
A l'instar de la Galerie des Offices à Florence, cette maison renferme de véritables trésors de la peinture et de la sculpture, notamment une grande collection d'œuvres du XVIe et du XVIIe siècle.
Mais la visite est à 13h (créneau fixé à l'avance obligatoire). Auparavant, un petit circuit proposé par notre inséparable Guide Vert nous attend.
Cette fois-ci, c'est la ligne 49 de bus que nous empruntons, comme hier jusqu'au terminus, place Cavour. De là, nous traversons le Tibre (Fiume Tevere).
Le circuit débute par la Piazza Spagna, déjà pleine de monde en milieu de matinée. Une fontaine en forme de barque, un grand escalier blanc qui mène à Trinità dei Monti (truc moche car en travaux), et un improbable salon de thé Britannique nommé "Babingtons", se trouvent sur la place.
Nous remontons des rues flanquées de quelques hôtels de luxe pour atteindre la Piazza del Popolo. Bordée de majestueuses vasques (Rome est la ville aux 300 fontaines paraît-il..), cette large place comporte également un obélisque en son centre, mais c'est encore un truc moche avec - allez savoir pourquoi ? - des barricades bariolées de pub autour..
Cette place a également la particularité de mener, via des escaliers un peu raides pour des jambes fatiguées par des kilomètres de marche quotidienne et sous une température de 39°C encore aujourd'hui, à l'immense parc de la Villa Borghèse.
Les cigales y font un tintamarre du tonnerre !
12:15, nous parcourons les grandes allées, en essayant de ne pas nous tromper de direction. Pour qui connaît, cela ressemble un peu au Parc de Saint-Cloud (la température et les cigales en plus !) Nous tombons sur un monument à l'effigie de Goethe, puis une vestale décapitées tenant un masque de théâtre sous un petit arc de triomphe, et distinguons après, sous les pins, une statue monumentale. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je le précise : pratiquement tout est monumental à Rome.
Treize heures pétantes, nous gravissons l'escalier en colimaçon qui mène au 2e étage (eh oui, nous on est comme ça : on commence par le 2e étage ; en fait, on n'a rien compris mais il semble qu'on ait fait tout le circuit à l'envers .. bon, le fait est que tout le monde a procédé de la sorte également).
En parlant de monde : est-ce le fait d'avoir dû réserver (nous avons vu de pauvres français obligés de ressortir bredouilles et de "trouver autre chose à faire", les entrées étant complètes jusqu'au 11 août !!..) ? Ou une quantité limitée raisonnable de personnes par groupe ? Toujours est-il que nous avons eu une meilleure impression qu'à la Galerie des Offices.
Plus de batterie sur le Pentax au bout de la première salle (évidemment, la rechange est restée dans le sac à dos .. à la consigne), je me contente donc du petit Lumix pour essayer de garder quelques souvenirs de ces trésors.
La visite se termine 2 heures plus tard.
Nous sommes une fois de plus rincés de fatigue. Un stage commando à Cayenne ou en Guyane, c'est de la rigolade à côté d'une journée à Rome en plein mois d'août, à piétiner dans des musées pas climatisés.
La fin du parcours nous amène à la Villa Medici, que nous renonçons à visiter.
Nous retrouvons notre bus 49 (nous sommes 4 dedans lorsqu'il démarre ..)
Ah les bus de Rome !! Au premier, on se dit qu'on n'a pas du bien tomber : il va à fond dans les virages et ses amortisseurs ont depuis longtemps rendu l'âme : un vrai tape-c.. . Au deuxième, on se dit qu'on doit avoir affaire à un lot. Maintenant, nous savons que nous aurons droit à la séance style "rallye marteau-piqueur" à chaque voyage (au moins, on ne risque pas de s'endormir !)
Ce soir, nous avons dégusté une nouvelle sorte de lasagnes, farcies aux œufs durs. Nouvelle ? Non, c'était finalement ce que nous avons mangé hier aussi. Le cuistot du Bon Pasteur est peut-être aussi parti en vacances ..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire