samedi 8 août 2015

La Rome antique !

Samedi 8 août
Nous quittons Florence très satisfaits de notre séjour. L'hôtel était vraiment très bien : malgré un peu de bruit le soir, l'accueil fut parfait (en particulier les explications pour aller en ville ou les conseils pour se restaurer le soir, dans un quartier calme et moins cher que les zones touristiques), la chambre petite mais fonctionnelle, et la situation finalement très correcte, à l'écart des foules.
L'autoroute est tout aussi rasoir que les jours précédents. Ici, nous avons environ 280 km à parcourir. La route est très chargée, encore de (trop) nombreux poids lourds créent de forts ralentissements sur la deux-voies.
Arrêt au "Coop" d'Orvieto pour quelques courses alimentaires de type pique-niquesques.
L'arrivée sur Rome est dégagée et sans problème. On dit que toutes les voies y mènent, on ne dit pas forcément dans quelles conditions ..
Le GPS était censé nous amener à "un point proche", car il ne connaît pas le 218 Via Aurelia. Bon, soit ils se fichent du monde, soit ... enfin bon, on atterrit sur une sortie d'autoroute, visiblement pas la bonne adresse. La fameuse Via Aurelia s'avère en fait une très longue artère (certainement plusieurs kilomètres), et nous attaquons les numéros à plus de 700. Après un demi-tour périlleux dans un carrefour, nous arrivons finalement à trouver l'hôtel dans un quartier résidentiel très proche du Vatican, beaucoup plus attractif que certaines zones traversées.
Il s'agit d'une établissement tenu par la Communauté de l'Emmanuel. Le confort est plutôt simpliste (je n'ai pas dit spartiate), la déco un peu vieillotte, et les images pieuses au murs pourraient en faire fuir certains. Mais cet hôtel, pour quatre nuits, coûte quasiment le même prix que certains des premiers dans le nord de ltalie.. pour une nuit seulement !
Très vite, nous repassons la porte pour emprunter la ligne de bus 46, qui nous amène au cœur de la cité, à quelques centaines de mètres du Colisée. Et là, on est instantanément saisis par la grandeur des lieux. La première image est celle du Monumento a Vittorio Emanuele II, d'une blancheur éclatante, avec des statues gigantesques et flanqué de deux immenses drapeaux italiens. Un groupe de touristes de fait copieusement eng...ler par la police pour s'être assis un instant sur les marches..
Nous remontant la large avenue dei Fori Imperiali, qui mène tout droit au Colosseo. Tout est magnifique. Les grands arbres font comme des parasols de verdure. Les bâtiments sont majestueux, et l'ambiance quand on marche dans cette chaleur sur de grandes dalles blanches ressemblant à du marbre est assez indescriptible.
Evidemment, on n'est pas tous seuls (mais ça, on s'en serait doutés ..)
Arrivés au Colisée, nous cherchons avec un brin d'anxiété la file d'attente pour les possesseurs de réservations internet (c'est notre cas). Car même avec ce sésame, on peut imaginer, vue la foule, que nous n'aurons pas nos tickets d'entrée en 5 mn. Eh bien on les a eus, on moins de trois !! Nous sommes subjugués de remonter les centaines de personnes qui n'ont pas réservé à l'avance : il y a certainement plus de deux heures d'attente ..
Le temps d'attraper un audioguide pour la demoiselle et nous nous retrouvons au deuxième étage de cette arène mastodonte (52 m de haut, plus de 150 de diamètre, et ayant pu contenir jusqu'à 73 000 personnes au temps des gladiateurs). Nous déambulons à travers les galeries faites de petites briques et de ciment. Je suis un peu surpris d'ailleurs, car je m'attendais à voir plutôt une construction en pierres blanches (comme au Puy-du-Fou ..;-) Nous en profitons pour parfaire nos connaissances sur les jeux antiques. Il est dit que les gladiateurs "libres" étaient peu nombreux, ils récoltaient rarement la gloire et ce métier durait généralement peu de temps .. hum ..
La visite terminée, nous nous dirigeons vers les jardins du Palatin (Palatino). Une odeur de pins se dégage des allées ombragées, l'air est chaud, et le chant des cigales finit de donner une touche définitivement méditerranéenne à ces lieux magiques. On est ailleurs .. Au loin, de lourds nuages d'un gris anthracite contrastent avec les bâtiments encore éclairés par le soleil déclinant. C'est vraiment très beau.
La fin de la visite se fait dans le dédale des ruines antiques du Forum. Il y aurait des centaines de choses à décortiquer avec un peu plus de temps : ici un arc de triomphe, là une colonne, plus loin une basilique ou une fontaine. C'est étourdissant.
Des haut-parleurs criards nous tirent de notre torpeur vers 18:10, braillant dans 4 langues  différentes que "les portes de la Via Curia ferment dans 5 mn". Et arrivés devant la porte, c'est bien fermé. Demi-tour et on refait bien 500 m de détour pour rejoindre la grande avenue, sous un ciel menaçant et les premiers coups de tonnerre.
Nous reprenons le bus ligne 46 avec des images grandioses encore plein la tête. Que de promesses pour les prochains jours !
Dîner improbable dans l'hôtel de la communauté voisine, la Casa Bonus Pastor, qui offre un repas copieux, sans choix mais très bon pour moins de 17 euros par tête. La salle est... comment dire .. d'un calme "religieux", qui fait finalement du bien après le tohu-bohu de la ville. Chantal fait un aller/retour express car ces bons samaritains acceptent les euros, mais pas les cartes bancaires !
Demain, lever 5:30 car le séjour de Sylvain touche déjà à sa fin. Décollage prévu à 8:50 de Fiumicino.


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