Nous quittons Florence très satisfaits de notre séjour. L'hôtel était vraiment très bien : malgré un peu de bruit le soir, l'accueil fut parfait (en particulier les explications pour aller en ville ou les conseils pour se restaurer le soir, dans un quartier calme et moins cher que les zones touristiques), la chambre petite mais fonctionnelle, et la situation finalement très correcte, à l'écart des foules.
L'autoroute est tout aussi rasoir que les jours précédents. Ici, nous avons environ 280 km à parcourir. La route est très chargée, encore de (trop) nombreux poids lourds créent de forts ralentissements sur la deux-voies.
Arrêt au "Coop" d'Orvieto pour quelques courses alimentaires de type pique-niquesques.
L'arrivée sur Rome est dégagée et sans problème. On dit que toutes les voies y mènent, on ne dit pas forcément dans quelles conditions ..
Le GPS était censé nous amener à "un point proche", car il ne connaît pas le 218 Via Aurelia. Bon, soit ils se fichent du monde, soit ... enfin bon, on atterrit sur une sortie d'autoroute, visiblement pas la bonne adresse. La fameuse Via Aurelia s'avère en fait une très longue artère (certainement plusieurs kilomètres), et nous attaquons les numéros à plus de 700. Après un demi-tour périlleux dans un carrefour, nous arrivons finalement à trouver l'hôtel dans un quartier résidentiel très proche du Vatican, beaucoup plus attractif que certaines zones traversées.
Il s'agit d'une établissement tenu par la Communauté de l'Emmanuel. Le confort est plutôt simpliste (je n'ai pas dit spartiate), la déco un peu vieillotte, et les images pieuses au murs pourraient en faire fuir certains. Mais cet hôtel, pour quatre nuits, coûte quasiment le même prix que certains des premiers dans le nord de ltalie.. pour une nuit seulement !
Evidemment, on n'est pas tous seuls (mais ça, on s'en serait doutés ..)
Le temps d'attraper un audioguide pour la demoiselle et nous nous retrouvons au deuxième étage de cette arène mastodonte (52 m de haut, plus de 150 de diamètre, et ayant pu contenir jusqu'à 73 000 personnes au temps des gladiateurs). Nous déambulons à travers les galeries faites de petites briques et de ciment. Je suis un peu surpris d'ailleurs, car je m'attendais à voir plutôt une construction en pierres blanches (comme au Puy-du-Fou ..;-) Nous en profitons pour parfaire nos connaissances sur les jeux antiques. Il est dit que les gladiateurs "libres" étaient peu nombreux, ils récoltaient rarement la gloire et ce métier durait généralement peu de temps .. hum ..
La fin de la visite se fait dans le dédale des ruines antiques du Forum. Il y aurait des centaines de choses à décortiquer avec un peu plus de temps : ici un arc de triomphe, là une colonne, plus loin une basilique ou une fontaine. C'est étourdissant.
Des haut-parleurs criards nous tirent de notre torpeur vers 18:10, braillant dans 4 langues différentes que "les portes de la Via Curia ferment dans 5 mn". Et arrivés devant la porte, c'est bien fermé. Demi-tour et on refait bien 500 m de détour pour rejoindre la grande avenue, sous un ciel menaçant et les premiers coups de tonnerre.
Nous reprenons le bus ligne 46 avec des images grandioses encore plein la tête. Que de promesses pour les prochains jours !
Dîner improbable dans l'hôtel de la communauté voisine, la Casa Bonus Pastor, qui offre un repas copieux, sans choix mais très bon pour moins de 17 euros par tête. La salle est... comment dire .. d'un calme "religieux", qui fait finalement du bien après le tohu-bohu de la ville. Chantal fait un aller/retour express car ces bons samaritains acceptent les euros, mais pas les cartes bancaires !
Demain, lever 5:30 car le séjour de Sylvain touche déjà à sa fin. Décollage prévu à 8:50 de Fiumicino.
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